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[NBA/Sports US] A Chicago, un rêve d'enfant

En mars dernier j’ai réalisé un rêve en assistant à deux matchs des Chicago Bulls dans leur mythique salle, le United Center. C’était donc une obligation d’en faire un compte-rendu et de raconter l’envers du décor, avec quelques anecdotes et des photos. C’est parti !

 

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Quel enfant des années 80 et 90 n’a pas vibré grâce à Michael Jordan ? Entre 1991 et 1998, celui que beaucoup désignent comme étant le meilleur joueur de basket de tous les temps a offert six titres de champion NBA à son équipe, les Chicago Bulls. Pour les plus jeunes, comme moi, qui n’étaient pas assez âgés pour regarder les matchs ou du moins en comprendre les enjeux, Jordan se fit remarquer en jouant dans le mythique film « Space Jam » en  1996 aux côtés d’un certain Bugs Bunny. Ajoutez à cela une présence médiatique et publicitaire importante et vous comprenez l’impact du joueur sur toute une génération.

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L'affiche de Space Jam, film ayant marqué les enfants des années 90

 

En grandissant je suis resté fidèle aux Bulls et ai donc suivi une toute nouvelle génération de joueurs, de Kirk Hinrich à Derrick Rose, en passant par Ben Gordon et Luol Deng, sans oublier l’Argentin Andres Nocioni. J’ai vibré en 2007 lorsque Chicago battait Miami –pourtant champion en titre- 4 victoires à 0 au 1er tour des playoffs mais aussi lors de la série historique perdue 4-3 face aux Boston Celtics en 2009. J’ai assisté depuis mon écran d’ordinateur ou de télévision aux exploits de Derrick Rose qui remporta le titre de MVP en 2011, amenant au passage les Bulls à la 1ère place de la conférence Est grâce à 62 victoires obtenues en saison régulière. Mais Rose s’est blessé, les Bulls ont dégringolé et se sont même séparés de mon chouchou, le capitaine de l’équipe, Kirk Hinrich.

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Rose et Hinrich contre les Celtics en 2009

 

Un fan reste cependant un fan, y compris lors des moments difficiles, j’ai donc vu avec interrogation mais intérêt l’arrivée dans l’équipe de Dwyane Wade et de Rajon Rondo lors de l’été 2016. Deux stars confirmées pour venir épauler Jimmy Butler, le nouveau visage de la franchise, mais avec des caractéristiques semblables.
Si le début de saison venait confirmer les doutes, les considérations sur les choix de recrutement et de coaching ont rapidement disparu de mes pensées lorsque quelques changements dans ma situation personnelle et un bon alignement des étoiles me donnaient la possibilité de prendre des tickets d’avions pour le voyage tant désiré à Chicago en mars 2017.

Evidemment, je me suis assuré que les Bulls jouaient à domicile durant mon séjour de cinq jours et me suis donc procuré des places pour deux rencontres ainsi que pour un match de hockey des Chicago Blackhawks.

 

Un voyage riche en émotions

 

15 mars 2017, 15h30. Après onze heures de voyage (huit d’avion et trois d’escale), j’arrive à l’O’hare International Airport, 6ème aéroport le plus fréquenté au monde. Pas le temps de traîner puisque les Bulls reçoivent les Memphis Grizzlies à 19h30 et qu’il me serait plutôt désagréable de manquer le début du match et la présentation des équipes ! Je prends donc l’option taxi pour gagner mon auberge de jeunesse au plus vite, le trajet me permet d’avoir un premier aperçu de l’immense ville de Chicago. L’Amérique et l’Illinois viennent de subir quelques intempéries et la neige est encore bien présente au sol…on va se les geler ! J
 

A peine arrivé dans le Loop (le nom donné au centre-ville) que je me perds déjà, l’arrêt de bus que j’avais repéré n’est pas à sa place, c’est embêtant ! Je reprends donc le taxi, ce qui me donne l’occasion de discuter en français avec le chauffeur marocain, et me retrouve dix minutes plus tard devant le mythique et imposant United Center. La salle de 22 000 places a été inaugurée en 1994 à deux pas de l’ancienne enceinte des Bulls et des Blackhawks, le Chicago Stadium, aujourd’hui détruit et remplacé par un parking. J’ai réservé mes tickets sur « viagogo.fr » et tout se passe très bien au moment d’entrer, je recommande donc ce site aux français qui souhaitent assister à un match NBA !

Un sponsor (budlight pour ne pas le citer) offrait une écharpe verte avec le logo des Bulls aux 10 000 premiers arrivés, je suis là un poil trop tard, tant pis ! Pourquoi verte me direz-vous ? Parce que Chicago dispose d’une importante communauté irlandaise et célèbre donc chaque année la Saint Patrick, l’équipe porte ainsi un maillot vert lors d’un match du mois de Mars et organise différentes festivités sur le thème de l’Irlande comme c’est le cas en ce jour.

Je suis privé de cadeau mais j’ai droit à bien mieux puisque je tombe nez à nez avec Bill Wennington, pivot remplaçant des Bulls entre 1993 et 1999 et donc champion NBA aux côtés de Jordan, Pippen et Rodman à trois reprises ! Il est désormais consultant pour une chaîne locale qui dispose d’un plateau installé dans les coursives du United Center. Il a la gentillesse de s’arrêter pour que je puisse prendre une photo ! 

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A peine arrivé au United Center, je croise Bill Wennington, triple champion NBA avec les Bulls !

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Le grand Bill avec Pippen, Harper, Jordan et Rodman. Pas mal !

 

Il y a du monde et beaucoup d’animation, la boutique est remplie et j’y passe en coup de vent. Les affaires semblent bien marcher mais ce n’est pas donné ! De mon côté je préfère admirer les six trophées de champion remportés par la franchise et exposés derrière une vitrine, ça brille, c’est magnifique et émouvant.

L’émotion ne va faire qu’augmenter puisque c’est ensuite pour moi le moment de rejoindre les gradins. Arrivé au deuxième étage (le niveau intermédiaire), je prends une véritable claque en voyant de mes propres yeux cette arène que j’ai tant vu à l’écran et bien sur les fameuses bannières accrochées au plafond. Il y en a pour chaque titre NBA remporté mais aussi pour les titres de conférence et de division, sans oublier celles avec les numéros retirés de Jordan, Pippen mais aussi de Jerry Sloan et Bob Love.

Les deux équipes entrent pour l’échauffement, moi, je suis aux anges. S’en suit l’introduction des Bulls…Je n’ai pas les mots ! J

 

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"Mon précieux !"

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Premiers pas dans la salle...j'en ai encore des frissons ! Notez l'ambiance "St Patrick" pour ce match.

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Les bannières de champion et les numéros retirés : décor mythique !



L'introduction des Bulls ! Ma vidéo est un peu floue mais l'essentiel est ailleurs :) 

 

S’il s’agit de mon premier voyage en Amérique et donc de mon premier match de saison régulière, j’ai eu la chance d’assister à deux matchs de présaison NBA organisés à Paris, en 2008 (Heat vs Nets) et 2010 (Knicks vs Timberwolves). Pour plus de détails sur ces matchs, n’hésitez pas à lire l’article que j’avais consacré aux rencontres jouées en France en cliquant ici. Coïncidence amusante, les stars de Miami et de New Jersey en 2008 n’étaient autres que Dwyane Wade et Vince Carter qui évoluent désormais respectivement à Chicago et Memphis, je vais donc voir un second duel entre ces deux légendes et futurs hall of famers !

A un mois de la fin de la saison régulière, les Bulls sont à la lutte avec Miami et Indiana pour décrocher une place en playoffs. Comme depuis le début de la saison les résultats récents sont irréguliers mais l’entente de l’équipe est à la hausse. Après une crise plus tôt lors de l’hiver entre Rajon Rondo et les deux autres stars, Butler et Wade, la situation semble rétablie et l’ancien meneur des Celtics (champion en 2008) est de retour dans le 5 majeur.

 

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Butler, Rondo et Wade. Du talent mais aussi pas mal d'égo au mètre carré !


C’est d’ailleurs lui qui permet aux Bulls de tenir la distance lors du début de match face à des Grizzlies déjà presque assurés d’être dans les 8 premiers à l’Ouest, menés par plusieurs stars sous côtés comme Mike Conley, Marc Gasol, mais aussi les vétérans Zach Randolph, Tony Allen et Vince Carter comme je vous le disais précédemment.

Les Grizzlies prennent donc le meilleur départ mais je dois bien avouer que l’essentiel est ailleurs pour moi en ce début de match, ça me parait tellement incroyable d’être là que je profite du moment sans vraiment me soucier du résultat. Je suis heureux de voir de grands joueurs, les animations spéciales « Saint Patrick » sont également très sympas, notamment les mini-concerts.
Sur le parquet, Conley et Gasol sont inarrêtables tandis Wade et Butler manquent d’adresse, Rondo surprend tout le monde en enchaînant les paniers à trois points.


La deuxième mi-temps commence mal puisque Memphis inflige un 10-0 aux Bulls et prend 14 points d’avance mais Chicago revient à trois unités de leurs adversaires à la fin du troisième quart-temps grâce à des shoots longue-distance signés Valentine et Mirotic ainsi qu’à la créativité de Rondo qui envoi Butler au alley-oop pour l’action du match.

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"Trois hommes en kilt" pour le concert celtique de la mi-temps  

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Les inévitables cheerleaders portent aussi une tenue verte pour la Saint Patrick

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Conley, Carter, Gasol, Wade, Butler...beaucoup de stars sur le parquet !

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Butler sur la ligne des lancers-francs 


L'action du match : Rondo pour Butler 

 

 

Le quatrième quart-temps est longtemps accroché, les Bulls parviennent à revenir à un petit point mais Wade se blesse tandis que le duo Conley/Gasol prend les choses en main, le meneur et le pivot finissent avec 27 points et 7 passes décisives chacun. Memphis l’emporte donc 98-91, ce n’est pas une surprise et je me satisfais d’avoir eu droit à un match serré jusqu’au bout. Niveau stats, notons les 17 points/8 passes/6 rebonds de Rondo.

La soirée est passée vite mais j’ai encore deux rendez-vous au United Center alors tout va bien ! J’ai aussi rendez-vous immédiatement avec la statue la plus célèbre de Chicago : celle de Michael Jordan himself. Inaugurée en 1994 après la première retraite du joueur (il reviendra en NBA en 1995), elle était jusqu’à l’été 2016 exposée à l’extérieur de la salle. Quelques semaines avant mon voyage, elle a été déplacée dans un tout nouveau bâtiment situé juste à côté.

 

 

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La fameuse statue de Michael Jordan !

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Après ce nouveau grand moment dans ma vie de fan de sport et plus particulièrement des Chicago Bulls, c’est le moment de rentrer à l’auberge…prochain match trois jours plus tard, en attendant, place au tourisme !

En plus des lieux habituels de tourisme de la ville (musées, gratte-ciel, clubs de jazz…), j’avais coché sur mon calendrier la visite du Soldier Field, le stade des Chicago Bears, l’équipe de foot us. Y’a pas à dire, c’est grand ! C’est en revanche par hasard mais avec autant de plaisir que je tombe sur le musée des sports, où sont exposés de nombreux objets utilisés/portés/dédicacés par les plus grands athlètes ayant joué dans les différentes équipes professionnelles de Chicago.

 

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Chicago est une superbe ville avec beaucoup de lieux à voir et à visiter, l'hiver y est toutefois long et rugueux ! Au loin, la Willis Tower, plus haute tour de la ville et second gratte-ciel le plus grand des USA

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Le United Center vu du haut de la Willis Tower

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L'ancienne et somptueuse façade du Soldier Field en cache une nouvelle plus moderne

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Vue imprenable depuis les loges du stade

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Les Bulls à l'honneur dans le musée des sports ! Ici, un ballon dédicacé par les joueurs de la saison 1995/1996, ceux ayant obtenu le bilan fabuleux de 72 victoires pour 10 défaites en saison régulière avant de décrocher le titre NBA contre les Seattle Sonics

 

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Une de journal de 1938 avec l'actualité des Cubs...mais aussi d'Hitler et de Mussolini

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Le trophée du Super Bowl remporté par les Chicago Bears début 1986

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A côté d'un maillot des Cubs, le musée présente l'almanac des sports et le hover board de Retour vers le Futur 2  

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Si la saison de baseball n'avait pas encore repris en mars, le passage devant le Wrigley Field (le stade des Cubs) était obligatoire ! Ce fut également un beau lieu de rencontre ! 

 

Nous sommes déjà le samedi 18 mars, jour de mon deuxième match au United Center ! Après les Grizzlies c’est un autre ténor de l’Ouest qui se présent dans l’Illinois, le Utah Jazz, club de la ville de Salt Lake City où nos Français Rudy Gobert et Boris Diaw évoluent aux côtés de la star montante Gordon Hayward et du vétéran Joe Johnson.

Cette fois j’ai trouvé un métro me menant dans les environs de la salle et suis donc largement à l’heure. Les Bulls eux ne le sont pas puisqu’ils sont totalement absents en premier quart-temps, subissant un 18-6 d’entrée et ne marquant que 16 points lors des douze premières minutes. Wade est absent lui aussi mais à cause de la blessure subie contre Memphis et est remplacé dans le 5 majeur par le rookie allemand Paul Zipser.
Le Jazz est une équipe respectée, tout comme l’est Rudy Gobert. Mes voisins du soir, des américains avec qui je tape la discute, le connaissent et semblent le craindre. Même si nous sommes en hauteur, au troisième niveau, on voit en effet qu’il en impose dans la raquette !

Heureusement, les Bulls se reprennent rapidement grâce à Bobby Portis, auteur de 9 points en deuxième quart-temps. Comme on pouvait s’y attendre on assiste à un match défensif, Utah mène 44-40 à la pause. Un groupe de femmes apparemment connues fait un mini-concert à la mi-temps, leurs fans sont même autorisés à y assister depuis le parquet, c’est bon esprit même si je préférais l’ambiance irlandaise !

 

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Le United Center avant le match entre les Bulls et le Utah Jazz

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Début de l'échauffement dans cette immense salle

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Présentation de Rajon Rondo, de retour dans le 5 majeur depuis quelques matchs

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L'entre-deux avec Robin Lopez côté Bulls et notre Français et ancien joueur de Cholet Rudy Gobert pour Utah

 

Chicago rattrape son retard en quelques minutes après le retour des vestiaires, les deux équipes se livrent un vrai combat et prennent l’avantage chacun à leur tour, presque à chaque possession. La situation est toujours indécise à l’entame du quatrième quart-temps. Bobby Portis est toujours aussi précieux (22 points au total soit son record en carrière), Valentine met un shoot à 3 points important et gobe plein de rebonds (12 en tout, record pour lui aussi), et on a même le droit de voir le Français Joffrey Lauvergne entrer. Ce n’est que le deuxième joueur tricolore à porter le maillot des Bulls après Joakim Noah ! Bref, chacun se rend coup pour coup mais Gobert en donne quelques-uns en trop, il est exclu pour six fautes et Chicago creuse dans les trois dernières minutes un écart qui ne sera jamais comblé…je viens donc d’assister à une victoire de prestige des Bulls, 95-86 !!! Les hommes du match sont sans hésitation Portis et Butler, ce dernier était cette fois au four et au moulin (23 points, 7 passes, 4 rebonds, 3 interceptions, 2 contres…), justifiant bien son statut de all-star !

Je prends mon temps pour quitter la salle, j’y reviendrai dès le lendemain mais elle ne sera plus en configuration basket. Après un passage par la boutique, je retourne voir la statue de MJ (autant en profiter ! J) ainsi que celles –moins imposantes- de Scottie Pippen et de l’ancien coach puis commentateur Johnny Red Kerr.

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S'il s'est manqué contre Memphis, Jimmy Butler mène les Bulls à la victoire contre le Jazz

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Victoire 95-86 ! Champagne !

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Le calme après la tempête

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Bobby Portis, à gauche, facteur X de la victoire contre Utah avec 22 points, son record en carrière 

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Johnny Red Kerr est une légende de Chicago, il fut le premier coach de l'histoire des Bulls en 1966 et fut par la suite commentateur des matchs de la franchise

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 Aux côtés de Scottie Pippen ! Enfin, de sa statue :)

 

Je suis un petit peu malade le lendemain au moment de venir une troisième et dernière fois, un peu chaos mais toujours aussi enthousiaste. Je ne suis pas un grand connaisseur de hockey sur glace mais je suis tout de même les résultats de NHL depuis quelques années. Ceux des Blackhawks sont très bons puisqu’ils ont remporté 3 titres de champion depuis 2010 (6 au total dans leur histoire). Cette fois j’ai droit au cadeau offert par un sponsor de la franchise, une espèce de pochette pouvant contenir je ne sais quoi. Chouette !^^ On sent que l’attente est plus importante que pour les Bulls qui vivent une saison de transition, il y a plus de supporters que de spectateurs comparativement aux matchs de NBA. Là encore j’ai une place au dernier niveau, j’étais un peu inquiet quant à la visibilité du palet (que j’ai même parfois du mal à distinguer à la tv) mais je me rends compte dès l’échauffement des deux équipes que c’est tout à fait acceptable, ouf ! Ah, oui, petite précision, l’adversaire du soir est le Colorado Avalanche, l’équipe de Denver, bon dernier au classement de la conférence Ouest.

Après la projection des vidéos d’introduction sur l’écran géânt vient l’heure de l’hymne national américain. Je ne vous en ai pas parlé jusqu’à présent mais chaque match de sport professionnel aux Etats-Unis commence en effet par l’interprétation de l’hymne, « The Star-Spangled Banner ». Si la posture habituelle pour ce moment est très solennelle, elle est cette fois pleine de ferveur, d’engouement et de respect puisqu’un vétéran de l’US army se trouve aux côtés du chanteur, sur un fauteuil roulant. Très patriote, le public l’acclame ainsi tout du long.

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Mikita et Hull, deux joueurs emblématiques des Chicago Blackhawks


La ferveur du public pendant l'hymne américain

 

Archi favoris, Chicago ouvre le score après moins de cinq minutes de jeu par le biais de sa star Patrick Kane. On croit alors que les Blackhawks vont dérouler mais les visiteurs marquent deux buts en dix minutes par Mikhail Grigorenko, jeune joueur russe comme son nom l’indique ! Un seul but lors de la période suivante, encore au bénéfice du Colorado Avalanche ! C’est un peu la soupe à la grimace dans les tribunes, mais ça va vite changer dans la troisième et dernière période… Avant d’en dire plus, signalons que les animations sont moins nombreuses et moins divertissantes qu’en NBA lors des pauses et des temps morts mais que l’ambiance pendant le match est meilleure, avec plus d’encouragements. Nouveau moment fort tout de même lorsque le vétéran acclamé en début de match apparaît à l’écran : les 20 000 spectateurs se lèvent spontanément pour l’applaudir à nouveau, frissons garantis !

On va d’ailleurs souvent se relever lors des vingt dernières minutes… Après un round d’observation au début de la troisième période, les Blackhawks déclenchent les enfers et marquent trois buts en l’espace de 35 secondes ! 4-3, Le public est déchaîné !


La troisième période est folle, Chicago marque 5 buts en 20 minutes ! Le public n'a pas le temps d'en célébrer un qu'un autre palet rentre au fond des filets du Colorado Avalanche

 

La fête n’est pas finie puisque Chicago plante deux nouveaux buts dont le dernier de l’autre bout de la glace à la dernière seconde alors que le gardien de Denver avait cédé sa place à un joueur de champ. J’ai longtemps cru porter la guigne mais c’est bien une victoire 6-3 pour les locaux, le capitaine Jonathan Toews est élu homme du match grâce à ses deux buts inscrits et dit quelques mots au micro du speaker...une belle manière pour moi de finir au United Center.

Un dernier regard vers les bannières des deux équipes (car si les Bulls en ont beaucoup, il en va de même pour les Blackhawks), un dernier passage par la statue de Michael, et c’est l’heure de partir pour de bon avec des souvenirs pleins la tête.

 

Alexandre

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