Lens est de retour ! Mercredi à 21h00, le Racing affrontera le FC Séville au Stade Ramón Sánchez Pizjuán (théâtre du fameux France-Allemagne de 1982 qui hante encore plusieurs générations de Français).
Un rendez-vous fantastique pour moi et pour tous les amoureux des Sang et Or malgré le début de saison 2023/2024 délicat du club.
Le 7 mai 2018, je publiais sur ce blog un article détaillant tous les malheurs du Racing Club de Lens, malheurs généralement causés par ses propres dirigeants et par ses propres joueurs. Nous venions alors de vivre la pire saison de l'histoire du club, l'ayant vu encaisser d'innombrables affaires extra-sportives et l'ayant vu lutter jusqu'au bout pour ne pas descendre en National, le troisième échelon du football français.
Le 6 janvier 2020, dans un article "pot-pourri" évoquant plusieurs thématiques, j'espérais que "ça le fasse en 2020", pensant à une remontée en Ligue 1 après près de 5 ans au purgatoire, alors que Lens était en tête du championnat de Ligue 2. Je n'imaginais pas que tout serait interrompu 3 mois pus tard à cause d'un certain coronavirus ni que le Racing, alors 2ème derrière le FC Lorient, serait promu dans l'élite à ce moment-là. Je n'imaginais pas que le travail de la nouvelle direction du club nous ferait immédiatement rêver par un jeu flamboyant concocté par son nouvel entraîneur, Franck Haise, et que les joueurs nous rendraient notre fierté.
Je n'imaginais pas que la saison 2021/2022 verrait Lens remporter 3 derbys face aux voisins du LOSC, ni que l'un de nos joueurs, Jonathan Clauss, serait appelé chez les Bleus par Didier Deschamps.
Et bien sûr, je n'imaginais pas que la saison 2022/2023 serait l'exacte opposée de la saison 2017/2018 et donc l'une des plus glorieuses de l'histoire du club, avec des hommes valeureux et intelligents, des victoires de prestige et une seconde place synonyme de qualification directe en Ligue des Champions.
21 ans après notre dernière participation, nous voilà replongés dans la plus prestigieuse des coupes européennes. Ce n'est plus avec nostalgie que nous pensons aux succès lensois à Wembley en 1998 ou contre le grand Milan en 2002 mais avec une immense excitation. Quels que soient nos résultats cet automne contre Séville, Arsenal et Eindhoven, Lens est bel et bien de retour.
Alexandre