Pas de « top 10 des films de 2023 » pour finir l’année, ma vie familiale ne me permettant plus d’aller régulièrement au cinéma mais tout simplement un petit récapitulatif des 10 derniers films que j’ai eu l’occasion de voir. Comme vous le constaterez, je suis toujours « client » des grosses machines hollywoodiennes mais les dernières séances dans ce registre furent globalement décevantes. Pour remonter le niveau, rien de tel qu’un bon film d’action des années 80 ou des années 90. Enfin, je tâche depuis 2 ou 3 ans de rattraper mon « retard culturel » en ce qui concerne le cinéma français d’avant 1990 et j’ai poursuivi cette démarche ces dernières semaines.
Voilà une dizaine d’années que je suis membre du site internet Vodkaster, véritable réseau social des cinéphiles francophones. Il référence tous les films et toutes les séries et nous permet d’indiquer ceux que l’on a vu, de les noter et de les critiquer. Un outil très pratique pour ceux qui, comme moi, dévorent de nombreux longs métrages chaque année ! Comme sur Twitter, les commentaires ne doivent toutefois pas excéder un certain nombre de caractères. Insuffisant pour donner un avis complet et mesuré sur telle ou telle production. Je corrige ce petit défaut ici-même ! Les notes affichées après les titres sont celles laissées sur Vodkaster.
Jeux de guerre (1992) – 3,5/5
Synopsis : Jack Ryan, un ancien agent de la CIA, donne désormais des conférences. À Londres, il est témoin d'une tentative d'assassinat de Lord Holmes, le cousin de la Reine d'Angleterre, par des terroristes irlandais. Jack Ryan tue Paddy Boy, le frère de Sean Miller, permet l'arrestation de ce dernier et sauve Holmes. Kevin O'Donnell, le chef du commando, réussit l'évasion de Sean. Réfugiés dans un camp d'entraînement en Lybie, Kevin et sa complice Annette organisent activement un nouvel attentat, tandis que Sean est décidé à venger la mort de son frère.
Critique : Ma première réaction ? Voilà un bon « Harrison Ford movie » comme on aime ! Période bénie des années 90 ! Entre A propos d’Henry et Witness, sans oublier Ennemis Rapprochés et Air Force One, Harrison Ford régale à chaque fois !
Crocodile Dundee (1986) et Crocodile Dundee II (1988) - 4/5 et 3/5
Synopsis : Crocodile Dundee alias Michael J. est un aventurier qui hante les vastes étendues du Bush australien : repas de lézards, larves et fourmis, rencontres inopinées avec des serpents et crocodiles... Elevé par une tribu d'aborigènes, il "zone" dans ces terrifiantes contrées comme un poisson dans l'eau. Sue Charlton, ambitieuse journaliste américaine, découvre l'homme sauvage et veut à tout prix faire un scoop. Elle finit par le rencontrer, l'emmène à New York, succombe à ses charmes et le suit pour le meilleur et pour le pire... /// Après avoir quitté la brousse pour sa belle, Mike « Crocodile Dundee » s'adapte difficilement à la jungle new-yorkaise. Sa compagne, Sue Charlton, une journaliste, enquête sur un vaste réseau de trafiquants colombiens. Malheureusement en possession de photos compromettantes, cette dernière est kidnappée. Mais, tel un chasseur, Crocodile Dundee se met à la poursuite de ses ravisseurs.
Critique : Une critique commune pour ces deux films découverts à quelques jours d’intervalle. Des films légers avec un humour qui me plaît, qui a parfois des allures d’OSS 117 avant l’heure, la dimension franchouillarde en moins naturellement. Mention particulière pour le premier opus : la découverte de New York par l’aventurier australien est savoureuse ! Ne me reste plus qu’à voir le 3ème opus de la « Croc Trilogie » pour boucler la boucle.
The Fabelmans (2022) – 3/5
Synopsis : Le jeune Sammy Fabelman tombe amoureux du cinéma après que ses parents l'ont emmené voir The Greatest Show on Earth. Armé d'une caméra, Sammy commence à faire ses propres films à la maison, pour le plus grand plaisir de sa mère qui le soutient.
Critique : La jeunesse de Steven Spielberg par Steven Spielberg lui-même ! Le cinéaste est un vieux briscard qui sait nous passionner avec des histoires simples, comme celle d’un enfant faisant ses premiers pas avec une caméra, il ne peut toutefois pas accomplir de miracles : les enjeux sont réduits et l’on s’ennuie parfois un peu. L’intrigue familiale, bien qu’intéressante et profonde, traîne un peu trop en longueur.
Marie-Octobre (1959) – 4,5/5
Synopsis : Un groupe d'ex-résistants, dont certains s'étaient perdus de vue depuis la fin de la guerre. Ils dînent ensemble dans la demeure de leur ancien chef, Castille, qui a été arrêté et tué dans ce lieu même, évènement qui a précipité la chute du réseau. Cette soirée est organisée par Marie-Octobre, nom de code de l'ancienne estafette du réseau, et du propriétaire actuel des lieux, François Renaud-Picart. En réalité, ils ont organisé la réunion pour percer le mystère de la mort de Castille : un ancien membre de la police allemande leur a avoué que c'était grâce à un traître qu'ils avaient réussi à les découvrir ce soir-là...
Critique : Un chef d’oeuvre ! A vrai dire, j’aurais clairement dû le noter 5/5 ! Nous admirons une ribambelle d’acteurs au sommet de leur art dans un huis-clos passionnant. Mais qui est le traître ? Y en a-t-il vraiment un ?
Je suppose que ce qui m’a fait douter de donner la note maximale à ce film est que, comme dans tout thriller, l’énigme nous tient en haleine et qu’un second visionnage sans la surprise n’a plus la même saveur. Un second visionnage s’impose !
Spider-Man : Across the Spider-Verse (2023) – 2,5/5
Synopsis : Miles Morales revient dans un nouveau chapitre de la franchise oscarisée Spider-Man : New Generation, pour une aventure épique qui entraînera notre héros sympa originaire de Brooklyn, à travers le Multivers pour unir ses forces à celles de Gwen Stacy et une nouvelle équipe de Spider-héros pour faire face au méchant le plus puissant qu'ils n'aient jamais affronté.
Spiderman Across the Spider-Verse est la suite de Spiderman : New Generation, sorti en 2018. Si j’avais apprécié le premier opus - sans non plus sauter au plafond - , je suis très surpris de l'engouement phénoménal autour de ce deuxième épisode. La première heure est assez insipide, avec une introduction interminable et des péripéties banales. Si la seconde partie du film est plus originale en nous plongeant réellement dans le multivers, je n’ai rien trouvé de révolutionnaire. Pire, j’ai trouvé que la plupart des Spiderman (Spidermen?^^) vus ou aperçus étaient particulièrement stupides. Tout ça nous donne un film beaucoup trop long, qui appelle une suite que je regarderai à reculons, pour connaître malgré tout le fin mot de l’histoire. Enfin, les dessins sont laids, bien loin des grands dessinés animés des années 90.
Donjons & Dragons : L'Honneur des voleurs (2023) – 2,5/5
Synopsis : Un voleur beau gosse, une bande d'aventuriers improbables entreprennent un casse épique pour récupérer une relique perdue. Les choses tournent mal lorsqu'ils s'attirent les foudres des mauvaises personnes. Donjons & Dragons : L'honneur des voleurs transpose sur grand écran l'univers riche et l'esprit ludique du légendaire jeu de rôle à travers une aventure hilarante et pleine d'action.
Critique : 23 ans après une première adaptation qui fut atomisée par la critique mais que j’avais aimé, petit garçon que j’étais, j’espérais un long métrage spectaculaire, avec des dragons on ne peut plus réalistes et menaçants. Hélas, ce n’est pas du tout ce qui nous est proposé dans cette nouvelle version que je renommerais « Donjons Sans Dragons ». Ces créatures ne font que trois brèves apparitions, dont une particulièrement grotesque, avec un dragon obèse ! En résumé, voilà un film que je qualifierais de divertissant mais médiocre.
Le Tatoué (1968) – 2,5/5
Synopsis : Félicien Mezeray, brocanteur d'art, découvre un jour un authentique Modigliani. Autant dire que la fortune est à lui. Enfin presque. Car l'oeuvre a été tatouée sur le dos d'un ex-légionnaire bougon et colérique, qui n'a cure des manigances de Mezeray. Ce dernier est prêt à tout pour arriver à ses fins, même à retaper la maison de campagne du légionnaire, qui s'avère être un château du 16ème siècle en ruines.
Critique : J’ai souvent des difficultés avec les films de Louis de Funès et Le Tatoué n’échappe pas à la règle. Malgré quelques gags très amusants, les hurlements sans interruption des acteurs principaux - De Funes donc mais également Jean Gabin cette fois-ci - me donnent la migraine et je pousse finalement un ouf de soulagement quand le film s’achève. Si je suis le premier à clamer que le cinéma français d’aujourd’hui n’arrive pas à la cheville de celui d’antan, cela ne me fera pas perdre mon esprit critique !
Ant-Man et la Guêpe : Quantumania (2023) – 2/5
Synopsis : Scott Lang et Hope Van Dyne font équipe avec les parents de Hope et la fille de Scott pour explorer le monde quantique, interagir avec d'étranges nouvelles créatures et se lancer dans une aventure qui les poussera au-delà des limites de ce qu'ils croyaient possible.
Critique : Si je suis généralement bon public et « client » des productions Marvel (films ou séries), le 3ème opus d’Ant-Man m’oblige à sortir la sulfateuse. C’est simple, la dimension subatomique, où se passe l’intrigue du film, ne m’intéresse pas et n’a semble t-il pas intéressé grand monde si j’en crois les chiffres du box office ainsi que les critiques. Ajoutons à cela des effets spéciaux parfois (très) douteux et vous obtiendrez l’un des rares longs métrages du MCU que je ne souhaite absolument pas revoir à l’avenir. Cerise sur le gâteau, le grand méchant du film, Kang le Conquérant, au potentiel certain, a vu son avenir dans le MCU voler en éclats en raison des mésaventures judiciaires de son interprète, Jonathan Majors. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.
The Professor and the Madman (2019) – 3,5/5
Synopsis : En 1857, le professeur James Murray commença la construction du célèbre dictionnaire Oxford English Dictionary, un projet de compilation parmi les plus ambitieux de l'histoire.
Critique : Voilà un film exigeant qu’il ne faut pas regarder uniquement pour le divertissement. Mais après tout, il ne pouvait pas en être autrement avec un long métrage dédié à la création d’un dictionnaire ! Nous retrouvons donc deux acteurs expérimentés et talentueux dans des rôles inattendus. Ils n’ont pas besoin de pistolet pour briller, être habité par leur personnage et nous offrir une prestation émouvante.
Rendez-vous en 2024 !
Alexandre