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Les Évadés, Tomorrowland, Carrie… Un bon film, mieux qu’une cuillère de sirop pour passer l’hiver !

Pluie, vent et tempêtes, froid et neige,  grippe et rendez-vous chez le médecin…les mois d’hiver ne sont pas toujours les plus agréables, notamment cette année. Ma solution pour surmonter tout cela est simple : voir ou revoir des films qui redonnent espoir et sourire ! Vous constaterez donc que mes moments de cinéma hivernaux sont assez légers, à part une ou deux exceptions.

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A la poursuite de demain (2015)

 

Difficile de résumer A la poursuite de demain en quelques lignes tant le film est riche en événements. Tomorrowland, le monde secret et futuriste bâti pour les inventeurs et autres génies de l’humanité court à sa perte. L’imagination et l’espoir, caractéristiques essentielles de ses habitants, n’ont plus leur place sur Terre,  et les conséquences pourraient bien être catastrophiques pour tous…
Réunis par un androïde à l’apparence de petite fille, Frank et Casey, de générations différentes mais tous deux dotés d’un immense potentiel créatif, vont devoir s’unir et renverser la tendance...

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« Les rêveurs doivent se serrer les coudes »

 
Ce film produit par Disney contient tous les ingrédients qui ont fait le succès du studio. En allant au bout de leurs rêves, les héros – dont les histoires personnelles sont bien travaillées et entraînent l’empathie du public –  ont l’occasion de sauver le monde et de le rendre meilleur. Contrairement aux apparences, il n’est pas niais pour autant, chacun ayant une part de noirceur ou du moins des limites à ses capacités physiques et morales. On a plaisir à suivre leur quête, et on aimerait à notre tour visiter Tomorrowland !     

 

Les Évadés (1994)

 

« Andy Dufresne a traversé une rivière de merde, il en est sorti lavé de tout ».


Cette citation haute en couleurs tirée des Évadés est l’une de mes favorites de l’histoire du cinéma. Rien que ça, oui !
Elle résume parfaitement l’histoire du film puisqu’on y suit la vie en prison d’un homme injustement condamné pour l’assassinat de sa femme. Censé y rester à perpétuité, l’espoir de retrouver la liberté va l’animer pendant vingt longues années malgré les difficultés de sa condition et va même déteindre sur ses codétenus. Il n’y a pas grand-chose de plus à en dire si ce n’est qu’il s’agit d’un grand et beau film, d’une ode à la liberté portée par les acteurs Tim Robbins et Morgan Freeman.  

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Un jour dans la vie de Billy Lynn (2016)

 

Billy Lynn est un jeune soldat américain déployé en Irak en 2005. Un jour, en pleine bataille, il met sa vie en danger pour sauver celle de son chef, l’exploit est filmé et lui vaut immédiatement les honneurs de son pays. De retour aux Etats-Unis, Billy et ses compagnons d’armes sont accueillis en grande pompe à l’occasion d’un match de l’équipe de football américain de Dallas. Les jeunes hommes sont également sollicités par le monde du cinéma afin que leur histoire soit adaptée, mais les strass et les paillettes ne les éblouissent pas, ils savent qu’aussitôt la fête terminée, ils devront retourner au combat.

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Certains y voient un film antimilitariste, j’ai surtout l’impression de voir une critique de certains pans de la société américaine. Les soldats ne sont montrés ni comme des héros ni comme des salauds, simplement comme de jeunes hommes normaux, juste un peu plus cyniques et réalistes que la moyenne à cause de ce qu’ils ont vécu. Les choix politiques du gouvernement Bush (époque à laquelle se déroule le film) sont, eux, pointés du doigt, notamment par l’intermédiaire de la sœur de Billy. Le monde du spectacle en prend lui aussi pour son grade, tout y est éphémère, calculé, factice, ce qui se passe dans le stade de Dallas est en somme beaucoup moins humain que sur un champ de bataille. Le message est peut-être un peu simpliste, peut-être un peu provocateur, il donne en tout cas matière à réfléchir. La relation de Billy Lyn avec sa famille, et davantage encore avec sa sœur, est le point fort du film, ses motivations sont crédibles et touchantes. Je recommande vivement !

 

Bright (2017)

 

Et si nous partagions le monde que nous connaissons avec les Elfes, les Orcs et toutes les créatures issues de l’univers  « fantasy » ? C’est le point de départ de Bright, blockbuster produit par Netflix. Si l’idée est intéressante et originale, son développement est beaucoup trop caricatural. Les Orcs, grimés en gangsters américains, sont les victimes des policiers humains. Mais l’une des créatures va rejoindre la police et tenter tant bien que mal de trouver sa place…  Mouais ! Cela devient même vite secondaire puisqu’une intrigue banale autour d’une baguette magique prend le pas sur le reste, ce qui, je l’admets, m’a fait définitivement sortir du film. Je passerai mon tour pour la suite d’ores et déjà annoncée…

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C'est à peu de choses près la gueule qu'on tire lorsqu'on regarde Bright...

 

Fée malgré lui (2009)

 

Soyons clairs, ce film n’a aucun sens, on peut même dire qu’il est nul et qu’un esprit pragmatique fera en sorte de l’éviter. Mais…je n’arrive pas à résister au grand et souriant Dwayne Johnson, qui tient le rôle principal dans « Fée malgré lui » ! L’ancien catcheur professionnel joue ici un champion de hockey sur glace sur le déclin, vivant par ailleurs une romance avec une mère célibataire. Lorsque la fille de celle-ci perd une dent, il lui annonce que la fée des dents (l’équivalent de la petite souris pour les Français) n’existe pas, ce qui lui vaut donc comme punition… de se transformer en fée ! Il doit alors tout faire pour réanimer l’imaginaire des enfants, lutter contre ses vieux démons et surmonter ses échecs. Tout un programme ! Si vous tenez jusqu’au bout du film, vous aurez parfois le sentiment d’avoir consommé des produits hallucinogènes interdits, mais vous aurez aussi sans doute la banane devant les répliques décalées et les pitreries de « the rock ».

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WTF ???

 

Carrie : la vengeance (2013)

 

« Alors comme ça, un film d’horreur avec une lycéenne harcelée par ses camarades et qui finit par tuer la plupart d’entre eux dans un bain de sang terrible, ça te redonne espoir et sourire ? »

Bon, c’est vrai que les termes choisis ne collent pas parfaitement à ce film-là. Pourtant, lorsque je l’ai revu comme lorsque je l’avais découvert au cinéma, j’ai ressenti une certaine jubilation en voyant Carrie punir tous ceux l’ayant martyrisée. Carrie est en effet une jeune fille élevée de manière très austère par sa mère, son arrivée dans un lycée « normal » lui vaut donc moqueries, insultes et harcèlement de la plupart de ses camarades. Elle acquiert peu à peu des pouvoirs paranormaux qui s’intensifient lorsqu’elle subit des contrariétés, et qui explosent littéralement à la face de tous après un énième coup tordu intenté contre elle.

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"Quand on pousse les gens à bout, ils finissent par craquer"


J’apprécie que cette vengeance ne soit pas préméditée, la violence de sa colère n’est pas contrôlée et ses dons la dépassent, un peu à l’image de Docteur Jekyll et Mister Hyde ou encore d’Anakin Skywalker. Carrie avait de bonnes raisons de « péter un câble », et ce n’est en plus que justice que de voir les salauds payer le prix fort !
Les amateurs du genre auront deviné qu’il s’agit d’un remake du film réalisé par Brian De Palma en 1976 ; la quasi-totalité des critiques préfèrent d’ailleurs l’original mais ce n’est pas mon cas, je peux en effet largement plus m’identifier à l’environnement de la nouvelle version. Il y a bien sûr des points faibles, les camarades de classe de Carrie sont des caricatures de personnages de teen-movies américains, les filles sont des bimbos et les garçons des athlètes bodybuildés, tous ont l’air d’avoir 25 ou 30 ans mais tous sont aussi complètement stupides. Carrie et sa mère, jouées respectivement par Chloë Grace Moretz et Julianne Moore, sont excellentes, la première est attachante tandis que la seconde est vraiment flippante.   

 

Coco (2017)

Voilà longtemps que je n’avais pas vu un nouveau dessin animé Disney au cinéma… Il me semble que cela datait d’Atlantide en 2001. La série a donc pris fin en décembre puisque par galanterie, je suis allé voir Coco. Je ne le regrette pas puisque même s’il est bien sûr destiné aux enfants, il aborde des sujets sérieux et intéressants. On se retrouve en effet au Mexique, au moment de « El Día de los Muertos »,  la fête des morts (une tradition locale), dans une famille qui a banni la musique, l’un de leurs aïeuls ayant abandonné ses enfants au profit de sa carrière de guitariste. Miguel, le petit dernier, n’en a pas grand-chose à faire, il souhaite lui aussi vivre de la guitare, et, pendant la fête des morts, va faire des rencontres inattendues… Si Coco met la musique à l’honneur, les liens familiaux dans la vie et dans la mort sont le réel point central du film. Les retournements de situation m’ont agréablement surpris, ils sont touchants et délivrent un beau message. La question de la mort est traitée avec doigté, ne craignez pas de montrer Coco à vos enfants.   


La chanson principale du film

 

 

Alexandre 

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