Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Top 10 des musiques de film méconnues

La musique fait partie intégrante du cinéma, elle transmet les émotions ou accompagne l’action, et aide parfois à faire entrer un film dans l’histoire du septième art. Si des films comme Le Parrain, Star Wars, Gladiator et bien d’autres ont autant marqué les esprits, c’est aussi grâce à leur bande originale que chacun peut reconnaître en quelques secondes.

La quantité de films produit chaque année fait cependant passer inaperçu (ou presque) bon nombre de musiques qui mériteraient plus de reconnaissance. Je vous propose donc de découvrir dix des morceaux que j’estime être les plus méconnus voire sous-estimés !

compositeur.jpg

 

10- Le train sifflera trois fois – « Si toi aussi tu m’abandonnes »

Le train sifflera trois fois (High Noon en version originale) est un célèbre western, il est cependant moins cité de nos jours que les western spaghetti de Sergio Leone et sa musique est logiquement moins honorée que celles du génie Ennio Morricone. Il dispose toutefois d’une chanson qui m’a toujours marqué et que je souhaite donc ajouter à cette liste, interprétée par Claude Dupuis et reprise ensuite par John William (à ne pas confondre avec le compositeur John Williams). Attention, le style n’a plus grand-chose à voir avec ce que l’on peut entendre de nos jours !


 

9- Carnets de voyage – « De Usuahia a la Quiaca »

Guitare, flutes traditionnelles…la musique de Carnets de voyage, traitant de la jeunesse de Che Guevara, nous transporte à ses côtés sur les routes d’Amérique du Sud. Notons que si le film laisse imaginer que le jeune Ernesto s’apprête à prendre un engagement politique, l’esthétisme de la mise en scène et l’idéalisme du personnage prend encore le pas sur la propagande communiste !


 

8- L’homme au masque de fer – « The heart of a king »

L’histoire de France vue par les Américains, cela donne souvent des films « originaux ». Quoi que l’on pense de L’homme au masque de fer, qui revisite dans les grandes largeurs l’histoire des trois mousquetaires et le règne de Louis XIV, sa bande originale (composée par Nick Glennie-Smith)  devrait mettre tout le monde d’accord.


 

7 - La 25ème heure – « Finale »

La 25ème heure est surtout connu pour le monologue cynique et misanthrope récité par son personnage principal, Montgomery « Monty » Brogan, joué par Edward Norton. Condamné à aller en prison, celui-ci exprime son dégoût du monde qui l’entoure alors qu’il vit ses dernières heures de liberté. A la fin du film, son père lui propose la fuite en dépeignant la vie qu’il pourrait mener en cavale, loin de New York. C’est la musique qui accompagne cette scène (composée par Terence Blanchard) que je souhaite vous faire découvrir. Certains la trouveront peut-être un peu répétitive, mais elle sied parfaitement à la gravité de la situation, et également à l’espoir entretenu par le père de Monty.


 

6 - Rush – « Lost but won »

Pour beaucoup, Hans Zimmer est le plus grand compositeur de musiques de films actuel. Gladiator, Inception, Interstellar, la trilogie The Dark Knight, et même Le Roi Lion ont tous eu droit à sa patte moderne et épique, et le succès de chacun d’entre eux est en partie dû à leur bande originale. Forcément, les films un peu moins médiatisés auxquels Zimmer participe, et par conséquent leur musique, sont plus méconnus du grand public. C’est le cas de Rush, qui raconte l’histoire vraie des pilotes de Formule 1 des années 70 James Hunt et Nicky Lauda, sorti en 2013. Le thème principal du film n’a rien à envier aux plus connus, et preuve de son efficacité, est souvent repris dans les émissions traitant du sport automobile.


 

5- Rambo – « It´s a Long Road »

Le thème principal de Rambo n’est pas forcément méconnu, mais il prend tellement à contre-pied les idées reçues sur le film que peu de gens savent l’identifier. « It’s a long road » (également déclinée en chanson) est une mélodie émouvante de Jerry Goldsmith collant bien avec le personnage torturé qu’est John Rambo, mais pas vraiment avec l’image de gros bras sans cervelle que lui ont donné médias et spectateurs bobos. Justice est désormais rendue !


 

4 – Fury – « Norman »

Difficile de passer après Il faut sauver le soldat Ryan ! En 1998, Steven Spielberg présentait dans son film consacré à la seconde guerre mondiale les scènes les plus réalistes –et violentes- jamais tournées. Depuis, peu de films sur le sujet ont su ne serait-ce que rivaliser, deux d’entre eux sont pourtant sortis du lot selon moi. Le premier est Fury, ou l’on suit l’équipage d’un char américain en plein cœur de l’Allemagne. Les scènes de combat sont intenses et visuellement très réussies, mais la tension est plus forte encore lors des scènes plus intimes où les soldats « yankees » sont confrontés à des civils allemands. Le jeune Norman tombe amoureux de la belle Emma mais ils sont vite rattrapés par la réalité de la guerre, situation dramatique parfaitement illustrée par le thème écrit par Steven Price. Le second film de guerre sortant du lot n’est autre que Tu ne tueras point, réalisé par Mel Gibson et dont la musique de Rupert Gregson-Williams me plait également beaucoup, mais il fallait faire un choix, j’aurais certainement l’occasion d’y revenir une prochaine fois !


 

3 - Ivanhoé – « Ouverture »

Le cas d’Ivanhoé est un peu différent. Le compositeur de la musique du film, Miklós Rózsa, est l’un des maîtres du genre, source d’inspiration de bon nombre de musiciens. Mais le temps passe et son œuvre n’est hélas plus connue par les jeunes générations, voici donc venu le moment de corriger cela avec le thème d’ouverture d’Ivanhoé, film de chevaliers comme on n’en fait plus (et dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici). L’on doit également à Miklós Rózsa la musique de Quo Vadis, Ben Hur, Le Cid et d’une centaine d’autres films ! Le compositeur est mort en 1995 à l’âge de 88 ans.


 

2 - Rogue One : A Star Wars story - « Your father would be proud »

Inutile de présenter la saga Star Wars ni ses musiques principales, que ce soit le générique de début, le thème de la force ou bien sûr la marche impériale. Les épisodes 1, 2 et 3 ont également leur lot de morceaux phares, que ce soit le « Duel of the Fates »  ou « Across the Stars », qui accompagne l’idylle entre Anakin Skywalker et Padmé Amidala. L’épisode 7, sorti en 2015, est moins fourni, mais le thème de Rey a connu un certain succès auprès des fans. Rogue One, en revanche, a eu droit à un traitement différent de la part du public, injustement à mon goût ! Pour la première fois, la bande originale n’est pas l’œuvre du compositeur mythique John Williams (Indiana Jones, Les dents de la mer, ET, La liste de Schindler, Jurassic Park, etc….) mais par Michael Giacchino. Dans un premier temps, c’était même le compositeur français Alexandre Desplat qui devait s’en charger avant qu’un changement de calendrier ne le mette hors du projet. Giacchino n’a donc pas disposé de beaucoup de temps pour écrire la musique accompagnant les péripéties de Jyn Erso et de ses amis, mais livre avec « Your father would be proud », qui retenti dans l’une des dernières scènes du film, l’un des morceaux les plus émouvants de Star Wars. 


 

1- Armageddon - « Theme from Armageddon » 

On ne peut pas dire qu’Armageddon soit un film passé inaperçu. S’il n’a pas rempli les objectifs au box-office lors de sa sortie en salle en 1998, il est régulièrement rediffusé à la télévision et son casting cinq étoiles lui permet d’avoir toujours une certaine notoriété, et ce malgré les nombreux clichés employés. En quelques mots, on suit tout simplement une bande de gros bras américains qui, menés par un Bruce Willis héroïque, vont sauver le monde en détruisant un astéroïde géant qui se dirige droit vers la Terre. Rien que ça ! Le film dispose par ailleurs d’une bande originale culte, remplie de chansons pop-rock signées Aerosmith, ZZ Top ou encore Jon Bon Jovi. Ces chansons, notamment « I don’t want to miss a thing » ont malgré elles éclipsées les thèmes musicaux du compositeur Trevor Rabin (à qui l’on doit entre-autres la bande originale du Plus beau des combats). Le thème principal est pourtant l’un de mes préférés tous films confondus, aussi épique que dramatique, agrémenté –c’est assez rare pour être signalé- d’une guitare électrique, instrument que pratique Trevor Rabin ! A écouter à plein volume !


 

 

Alexandre

Catégories : Film 0 commentaire

Les commentaires sont fermés.