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Everest (2015) : le récit d’une grande et tragique aventure

En 1996, une équipe d’alpinistes chevronnés entreprend l’ascension du Mont Everest et de son sommet le plus haut du monde, à 8 846 mètres d’altitude. Dans des conditions climatiques apocalyptiques, ils vont devoir aller au bout d’eux-mêmes…

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L’histoire

Dans les années 1990, ce qu’on pourrait qualifier de « commerce de l’Everest » se développe. Pour les alpinistes du monde entier, gravir le toit du monde est le défi ultime. Pour répondre à la demande, plusieurs sociétés voient le jour et fournissent les infrastructures et les services nécessaires à l’escalade des plus hauts cols de l’Himalaya en échange d’un gros chèque.

Le néo-zélandais Rob Hall est à la tête de « adventure consultants ». Il est réputé comme l’un des meilleurs du métier et va mener au printemps 1996 une équipe d’alpinistes expérimentée. 

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La véritable équipe d’alpinistes ayant inspiré le film

 

Si l’ascension dans son intégralité est une épreuve physique pour tous les participants, la seconde moitié est presque surhumaine. L’oxygène se fait rare et le froid s’intensifie.

Tous n’ont pas la joie d’atteindre le sommet. Doug Hansen, lui, est à la traîne. Cet américain de 44 ans vit au Népal et multiplie les petits boulots pour payer l’ascension, une ascension dans laquelle il a déjà échoué par le passé. Alors que la descente commence pour ses camarades, il tente encore de franchir les derniers mètres le séparant du sommet. Il souhaite poursuivre jusqu’au bout malgré les conseils de Rob. Avec son aide cependant, il y parvient. Ce sera le dernier moment d’extase de cette épopée, avant que le drame ne prenne forme.

L’orage arrive sur les flancs de la montagne. Très vite,  les aventuriers sont pris au piège.  Le retard accumulé est trop important, et les premières victimes sont à déplorer...

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 « On se bat contre la montagne, et elle a toujours le dernier mot »

 

La critique

Everest est tiré d’une histoire vraie, et notamment du témoignage écrit par le journaliste Jon Krakauer. Comme souvent dans ce genre de circonstances, cela donne une force supplémentaire au film. De l’épopée dramatique de ces amoureux de la montagne se dégage une véritable poésie.

On voit ces hommes et ces femmes aller au bout de leurs capacités, et l’on comprend vite que leur volonté dépasse largement le caprice, la folie ou l’envie de sensations fortes. Paradoxalement, ils cherchent et trouvent la liberté dans ces conditions extrêmes, sans défier la nature mais en voulant la connaître.

 Les décors et notamment les panoramas lorsque les alpinistes sont au sommet sont grandioses et justifient la sortie du film en 3D au cinéma.

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Au casting, on retrouve Jason Clarke (La planète des singes, Terminator Genisys), dans le rôle de Rob Hall. Il remplit parfaitement son rôle de héros humble, et sa relation avec sa femme (jouée par la belle Keira Knightley) est touchante. Scott Fischer est au contraire un jeune aventurier « cool », d’une assurance sans faille, Jake Gyllenhaal (Brothers, Jarhead) est parfait sous ses traits !


Du côté de l’équipe d’alpinistes accompagnant Rob, on retrouve Josh Brolin (Sin City 2) dans le rôle du miraculé Beck Weathers ; Naoko Mori (vue dans diverses séries) joue la japonaise Yasuko Namba. Elle nous offre une scène très émouvante lorsqu’elle atteint le sommet de l’Everest.

John Hawkes (Winter’s Bone) joue Doug Hansen, probablement le personnage le plus profond de par son histoire atypique, le spectateur peut en effet s’identifier à lui, pour le meilleur et pour le pire.

Notons aussi que les décès sont montrés avec pudeur, élément appréciable à une époque où la surenchère morbide est de mise. 


La bande annonce du film en VF 

 

 Nous avons donc le récit d’une grande aventure qui a tourné au drame, dans un décor paradisiaque, et ne faisant d’excès ni dans le sensationnalisme ni dans le pathos. Comme me l'a soufflé mon frère, voilà une recette qui nous rappelle En Pleine Tempête, ce film avec George Clooney sorti en 2000 relatant le drame vécu par un équipage de marins pêcheurs. 


Everest fait finalement honneur aux victimes, la mission est donc réussie pour son réalisateur islandais Baltasar Kormákur.

 

Alexandre

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