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[Récap NBA] Bilan saison 2024/2025; reportage photos Paris Games; Indiana, vaincu mais dans la légende

Et oui, c'est la reprise ! Comme chaque année, le mois d'octobre est synonyme de retour sur les parquets pour les 30 franchises de la NBA, avec la présaison d'abord puis le début de la saison régulière ensuite, nous donnant notamment l'occasion de voir les premiers pas des rookies (coucou, Cooper Flagg !) ou encore de voir les joueurs ayant changé d'équipe sous leur nouveau maillot (salut, Kevin Durant).

Je souhaitais toutefois profiter de cette période excitante pour faire un dernier « coup d'oeil dans le rétroviseur » et revenir sur les moments marquants - à mes yeux - de la saison précédente. Une saison qui s'est achevée en juin dernier par des finales épiques opposants le Oklahoma City Thunder aux Indiana Pacers. Si OKC a remporté le premier titre de son histoire, Indiana a conquis les coeurs par sa combativité et son incroyable parcours en playoffs. En janvier dernier, Tyrese Haliburton et ses coéquipiers avaient par ailleurs joué deux rencontres à Paris contre les Spurs de Victor Wembanyama et j'avais eu la chance d'y assister. Pendant ce temps-là, « mes » Chicago Bulls ont connu des hauts et des bas, accélérant - enfin ! - le processus de reconstruction. 
Retour sur une année passionnante et sur son épilogue dramatique.

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Tout était prévu : Boston, champion en titre, devait à nouveau se hisser en finales et affronter Oklahoma City dans un duel de titans. Un duel qui devrait - si tout se passe bien - se reproduire pendant plusieurs années, à l'image de ceux entre Golden State et Cleveland lors de la décennie précédente. 

Mais la NBA réserve régulièrement des surprises et Boston, dès la saison régulière, a dû accepter la supériorité des Cleveland Cavaliers. La route vers le titre ne serait pas aussi « simple » qu'en 2023/2024. La grave blessure de Jayson Tatum a fini de rebattre les cartes...et d'enterrer les espoirs bostoniens. Tout va vite dans la grande ligue et l'avenir des Celtics est désormais très incertain, avec également une situation salariale complexe qui a d'ailleurs précipité de nombreux départs importants cet été.

Et donc, Cleveland a t-il réussi l'exploit de retourner en finales, faisant oublier l'ère LeBron James ? Non, car une autre équipe est montée en puissance petit à petit durant la saison. Les Knicks, enfin ? Non, et le coach Tom Thibodeau en a fait les frais. New York, comme Cleveland, est tombé face aux Indiana Pacers. Après avoir atteint les finales de conférence en 2024 (une série remportée par Boston), Indiana était attendu mais a déçu durant l'automne, à commencer par sa jeune star, le meneur Tyrese Haliburton. Mais la machine s'est relancée au début de l’hiver pour ne plus jamais s'arrêter.

C'est justement au début de leur nouvelle dynamique, en janvier, que les Pacers sont venus à Paris pour disputer deux rencontres face aux San Antonio Spurs de Victor Wembanyama. Comme en 2020 et en 2023, j'ai eu la chance d'assister à cette escale parisienne. Contrairement aux rumeurs, la salle était remplie de passionnés sincères, malgré la présence inévitable de quelques stars et autres influenceurs. C'est la première fois qu'il y avait deux matchs et nous avons eu droit à deux rencontres radicalement opposées. La première fut largement dominée par les Spurs, vainqueurs 140 à 110, avec un Wemby de gala, auteur de 30 points, 11 rebonds, 6 passes décisives, 5 contres et plusieurs actions fantastiques. Le second match fut lui largement dominé par les Pacers, victorieux 136-98, avec notamment une série incroyable de shoots réussis par Tyrese Haliburton (28 points à 11/17 au tir, dont 6/9 à trois points) . Un régal à voir en live !

En plus des deux matchs, une « NBA House » avait été installée dans Paris. Pendant plusieurs jours, l'on pouvait y faire de nombreuses activités, découvrir quelques trésors (le trophée NBA, des maillots dédicacés par des légendes des Spurs...) mais aussi croiser quelques anciens joueurs. Sur place, j'ai pu voir Jalen Rose et Boris Diaw. D'autres marques avaient préparé des événements et j'ai donc pu passer quelques instants avec Joakim Noah dans la boutique éphémère Mitchell & Ness, marque spécialisée dans les maillots de sport « vintage ». Un moment à part pour le fan des Bulls que je suis !

Voici un petit reportage photos personnel de ces deux matchs et de la NBA House (des vidéos sont disponibles sur ma chaîne YouTube : Cinésport ).

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Avant cela, j'évoquais les Bulls. J'y reviens.
Lors de l'été 2024, DeMar DeRozan et Alex Caruso - pour ne citer qu'eux - sont partis vers d'autres cieux après avoir fait du bon travail pendant 3 saisons. Hélas, la longue blessure de Lonzo Ball et les atermoiements des dirigeants de la franchise n'ont pas permis aux deux joueurs de connaître le succès dans l'Illinois, participant uniquement à une série de playoffs et à deux « play-in », le nouveau mini-tournoi de fin de saison organisé par la NBA pour départager les équipes classées entre la 7e et la 10e place et leur offrir deux spots en playoffs. Les Bulls n'avaient cependant pas appuyé sur le bouton « reconstruction » en 2024 et avaient encore quelques atouts dans leur roster pour atteindre...le play-in, encore ! Et c'est bel et bien ce qui s'est passé au printemps 2025, malgré le trade de Zach LaVine à Sacramento en février. Si la gestion de la franchise demeure frustrante, ce trade permet tout de même de lancer un peu plus concrètement la fameuse reconstruction tant attendue, donnant notamment beaucoup plus de temps de jeu et de responsabilités au jeune Matas Buzelis. 

Le moment fort de la saison pour les Bulls ? Sans aucun doute la victoire contre les Lakers sur un tir au buzzer depuis le milieu de terrain signé Josh Giddey, le 27 mars. Soulignons que Chicago était encore mené de 13 points à 5 minutes 21 du terme de la rencontre, et encore de 5 points à 11 secondes de la fin.  

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Cliquez sur l'image pour vous replonger en vidéo dans les dernières minutes du match entre Chicago et Los Angeles

 

Si le bilan de la saison est négatif avec 39 victoires pour 43 défaites, les hommes de Billy Donovan ont engrangé 17 victoires sur les 22 derniers matchs. Simple passade ou véritable déclic ? Nous en saurons plus très prochainement !

Pour un récapitulatif complet de la saison 2024/2025 des Bulls mais aussi pour suivre au plus près la saison 2025/2026, je ne peux que vous renvoyer vers le travail de mon ami Clément, qui se cache derrière le compte X https://x.com/FrenchBullsFan, la chaîne YouTube https://www.youtube.com/@frenchbullsfan/videos et qui nous propose de nombreux articles sur son blog, https://chicagobulls6fr.wordpress.com/. Bravo et merci pour ton travail, camarade !

Pour un fan des Bulls, saluer les Indiana Pacers n’est pas un réflexe naturel, rivalité géographique et historique oblige. Mais parfois, il faut simplement savoir accepter et apprécier le talent et la combativité, ce qui a animé les Pacers en 2025, tant sur la seconde partie de la saison régulière qu’en playoffs.

Avec seulement 10 victoires sur les 25 premiers matchs, Indiana n’impressionnait pourtant ni les foules ni ses adversaires pendant l’automne 2024. Très plaisante à voir jouer la saison précédente, l’équipe semblait avoir perdu son basket, à l’image d’Haliburton. Et puis un déclic s’est produit.

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Difficile d’en connaître la nature quand on est dans la peau d’un simple spectateur, mais les chiffres sont là : sur les 25 matchs suivants, les Pacers en gagnent 19. Finalement, ils engrangent 50 victoires en 82 matchs de saison régulière et se hissent à la 4e place de la Conférence Est. Un bon bilan, mais encore insuffisant pour être dans la peau du favoris face aux 3 premiers, Cleveland, Boston et New York. Même contre Milwaukee, 5e et adversaire d’Indiana au premier tour des playoffs, les pronostiques ne sont pas vraiment favorables. Comment stopper Giannis Antetokounmpo ?

Réponse : le basketball n’est pas un sport individuel, et malgré des performances gargantuesques du Grec (33 points, 15,4 rebonds, 6,6 passes décisives, 1 contre et 1 interception de moyenne sur la série), les Bucks se font tout simplement martyriser par Indiana et perdent la série en 5 matchs, ne décrochant qu’un petit succès. Côté Pacers, tout le monde contribue au succès, Pascal Siakam est le patron de l’attaque tandis qu’Haliburton délivre caviars sur caviars. Comme ce sera le cas pendant l'intégralité de ces playoffs, Indiana peut compter sur tout son effectif, chaque joueur jouant un rôle clé à un moment ou à un autre, ayant la capacité de briller quand il le faut ou de laisser briller le copain quand celui-ci est « dans la zone ». Andrew Nembhard, Myles Turner, Obi Toppin, Bennedict Mathurin, Aaron Nesmith, ou encore T.J McConnell, bien sûr, ont tous été des artisans majeurs du parcours de leur équipe. La série contre Milwaukee en est la parfaite illustration puisque 6 joueurs des Pacers dépassent la barre des 10 points à 4 reprises en 5 matchs. Lors du match 4, remporté 129-103 par Indiana, ils sont même 8 joueurs à dépasser ce total.

La série face aux Bucks aurait pu se prolonger sans un « game winner » de Tyrese Haliburton lors du match 5 à une seconde de la fin (victoire 119-118). On ne savait pas encore à quel point ce scénario allait marquer ces playoffs...et l’histoire !

Face à Cleveland, en demi-finale de Conférence, tout allait être différent...à priori. Cleveland avait obtenu la bagatelle de 64 victoires en saison régulière et était donc largement favoris. Que nenni ! 4-1 dans les dents, même tarif que Milwaukee ! Et cette fois, c’est lors du match 2 qu’Haliburton a démontré à quel point il était « clutch », sur le parquet de Cleveland. Après une interception de Nembard, Haliburton reçoit la balle à 21 secondes de la fin du match, alors que son équipe est menée de 3 points. La pénétration qu'il tente aboutit à une faute adverse et à deux lancers francs. Il marque le premier, loupe le second mais Indiana gobe le rebond offensif. Haliburton se retrouve derrière la ligne à 3 points, réalise un « step back » qui élimine son vis à vis et tire longue distance...ficelle, + 1 Indiana ! Il reste 1 seconde à joueur mais les Cavs ne peuvent rien en tirer et s’inclinent.

Difficile à croire, mais les émotions vécues jusqu’à présent n’étaient rien en comparaison de celles qui allaient arriver.

Haliburton, encore lui, allait à nouveau faire parler de lui dès le premier match des finales de Conférence contre les Knicks, au sein du mythique Madison Square Garden de New York.

La partie est épique, les stars des deux camps se répondant coup pour coup. Menés de 9 points à 52 secondes de la fin du match, les Pacers reviennent miraculeusement au score grâce à un Aaron Nesmith chaud comme la braise, qui marque 3 paniers à 3 points consécutifs et deux lancers francs. 125-123 pour New York avant la dernière possession, et c’est Tyrese Haliburton qui prend les choses en mains cette fois ci, dégainant de loin après avoir effacé Mikal Bridges, son défenseur direct. Après un rebond sur le cercle, le ballon entre dans le panier et tout le monde pense alors qu’Indiana a arraché la victoire. Haliburton en est persuadé aussi et reproduit le fameux geste de l’étranglement réalisé par Reggie Miller lors d’une opposition mythique entre New York et Indiana en 1994. Mais l’histoire n’allait pas bégayer, puisque les ralentis montrent qu’Haliburton avait le pied sur la ligne et que son panier n’était donc qu’à deux points. Résultat ? 125-125, prolongation ! Vu le scénario et l’ascenseur émotionnel vécu par Indiana, il n’était pas évident de miser sur eux pour les 5 minutes à venir. Mais une fois de plus, c’était une erreur. Les Pacers sont bien au rendez-vous lors de ce temps supplémentaire et sont plus efficaces que leurs adversaires, ils s’imposent finalement 138-135. Fabuleux ! Niveau statistiques, en plus des 31 points et 11 passes d'Haliburton, Aaron Nesmith enregistre 30 points avec une insolente réussite longue distance (8/9 à 3 points). Le pourcentage global est excellent avec 51% de réussite au shoot pour l'ensemble de l'équipe, dont 40,5 % à 3 points. Chez les Knicks, ce sont les titulaires qui sont particulièrement efficaces, à commencer par les deux stars, Jalen Brunson (43 points, 15/25 au shoot mais 1/6 à 3 points) et Karl-Anthony Towns (35 points, 11/17 au shoot dont 4/8 à 3 points, et 12 rebonds).

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Le grand bonhomme du deuxième match est Pascal Siakam, avec 39 points (15/23 au shoot), même si, comme toujours, c’est en équipe qu’Indiana fait mal à son adversaire et s’impose à nouveau à New York. Après une défaite à la maison lors du match 3, Indiana s’impose lors du match 4 avec notamment un triple double titanesque de Tyrese Haliburton, qui compile 32 points, 15 passes décisives et 12 rebonds ! Les Knicks sont au bord du gouffre mais remportent - enfin ! - un match dans leur antre, poussant les Pacers à disputer un match 6, à Indianapolis. Les hôtes ne tremblent pas et balaient les New-Yorkais, 125-108. Une victoire synonyme de qualification pour les finales NBA, une première depuis 2000, quand Reggie Miller, Jalen Rose et compagnie étaient tombés avec les honneurs contre les Lakers de Shaq et Kobe (4 succès à 2 pour Los Angeles cette année-là).

Pour ces finales 2025, l’adversaire serait le grand favoris des bookmakers, Oklahoma City, qui a roulé sur la Conférence Ouest en saison régulière avec 68 victoires. Après avoir balayé Memphis en 4 matchs au premier tour des playoffs, OKC a tremblé face à Denver et Nikola Jokic, mais a finalement remporté le match 7 décisif grâce à Shai Gilgeous-Alexander (et un arbitrage généreux). Rien à dire en revanche, si ce n’est « bravo », à propos de la performance lors de la finale de Conférence face aux Timberwolves. Les jeunes loups, bien que très ambitieux, n’ont pas pu remporter plus d’un match, ne pouvant rien faire pour stopper « Shai », ni pour franchir la défense de fer du Thunder (hormis lors du match 3, où Oklahoma City a curieusement volé en éclats).

Les finales 2025 allaient couronner un champion inédit puisqu’Indiana comme OKC avaient perdu lors de leur unique participation (c’était en 2012 face au Heat pour le Thunder, quand Kevin Durant, Russel Westbrook et James Harden défendaient ensemble les couleurs de la franchise). S’il vous plaît, ne parlez pas du titre des Sonics de 1979. Autre ville, autre nom, autre franchise.

Incroyable mais vrai, Tyrese Haliburton offrait à nouveau la victoire à son équipe lors du premier match, à OKC, sur un panier au buzzer. Le joueur avait pourtant été en difficulté durant la rencontre, avec 12 points marqués avant le shoot de la victoire, et « seulement » 6 passes décisives. Mais comme à chaque fois, ses coéquipiers avaient été à la hauteur pour maintenir l'équipe dans la partie.

Pas de suspens en revanche lors du match 2, remporté 123-107 par le Thunder. Nouveau scénario improbable cependant lors du match 3, avec une victoire 116-107 des Pacers grâce à un 4e quart temps dantesque remporté 32 à 18.

Scénario inverse lors du match 4, où les 12 dernières minutes tournent cette fois largement à l'avantage du Thunder (31-17). Notons les 10 lancers francs obtenus (et réussis) par Shai Gilgeous-Alexander, toujours prompt à attaquer le cercle (c’est tout à son honneur !) mais aussi toujours soutenu par les coups de sifflet, parfois très rapides, des arbitres. Après avoir tiré 8 lancers francs dans le match 1, 12 dans le match 2, 6 (« seulement ») dans le match 3 et donc 10 dans le match 4, il en obtiendra encore 14 lors du match 5, 8 dans le match 6 et 12 dans le match 7. De quoi gonfler ses statistiques, même si, une fois encore, cela n’enlève rien aux qualités exceptionnelles du joueur, ni sa faculté à déjouer les défenses adversaires et à provoquer des fautes réelles. La rapidité de certains coups de sifflet est simplement parfois agaçante, voire déroutante, pour les autres joueurs comme pour les spectateurs.

J’ai évoqué un match 7, car, oui, ces finales 2025 nous ont entraîné jusque là, Indiana déjouant une énième fois tous les pronostiques, et ce malgré la blessure de Tyrese Haliburton lors du match 6. Ce jour-là, comme durant toute la série, le meneur remplaçant, T.J. McConnell, avait cependant parfaitement assuré lorsqu’il se retrouvait sur le parquet. Mieux que ça, le petit meneur de jeu, comme il en a l’habitude depuis le début de sa carrière, insufflait un vent de folie à chaque fois qu’il touchait le ballon, tant dans le public que dans les défenses adverses. Sur les finales, T.J cumule 12 points, 4,3 passes décisives, 3,6 rebonds et, plus impressionnant encore, 2,1 interceptions de moyenne.

Malheureusement, le moment fort de cette ultime rencontre serait un moment particulièrement pénible pour tout amoureux de basket et de sport en général. Après sept minutes de jeu, durant lesquels il avait brillé, Tyrese Haliburton s’écroule. Lui qui était annoncé incertain avant le match mais qui s’était tout de même présenté sur le terrain n’était finalement qu’en sursis. Verdict : rupture du tendon d’Achille. Une blessure très sérieuse qui le laissera éloigné des parquets pendant de longs mois, et qui le prive, évidement, de la suite de ce « game 7 ».Le joueur sort en larmes, soutenu par ses coéquipiers. Ces derniers, comme on l'a dit et répété, ne manquent ni de caractère de ni talent. Ils sont même en tête d'un point à la mi-temps, 48-47. Mais le 3e quart temps, remporté 34-20 par le Thunder, fait basculer ces finales 2025. Malgré la maladresse de SGA (8/27 au shoot dont 2/12 à 3 points), OKC est trop fort, étouffant pour de bon l'attaque virevoltante des Pacers. Les 12 dernières minutes ne changeront pas la donne, Oklahoma City s’impose 103-91 et remporte le trophée Larry O’Brien. Bravo aux champions, mais bravo aussi, et plus que jamais, aux vaincus, qui resteront dans la légende de la NBA.

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Rendez-vous dans la nuit du 21 au 22 octobre (1h30 du matin heure française) pour « l'opening night », lors de laquelle le Thunder affrontera les Houston Rockets. Kevin Durant sera aux premières loges pour voir son ancienne franchise hisser la première bannière de champion de son histoire.

Vivement !

 

Alexandre

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